Chers paroissiens,
Le Saint Père doit être bien fatigué après un tel voyage. Voyage que
Jean Paul II aurait tant voulu faire et qu’il ne lui a pas été permis
d’accomplir. Vous avez certainement comme beaucoup lu ou entendu quelques bribes de ce que le pape François a dit. Il est toujours
bon d’aller lire exactement ce qui a été dit aux uns et aux autres.
C’est cela qui est très enrichissant. C’est là où je peux poser un jugement juste sur le fait et les conséquences possibles d’un tel périple. Comment ne pas rendre grâce à Dieu d’une telle démarche. Je
retiens ce petit passage de ce que le pape François a dit à son arrivée au président irakien et aux autorités civiles. « La coexistence
fraternelle a besoin du dialogue patient et sincère, protégé par la
justice et le respect du droit. Ce n’est pas un exercice facile. Il demande effort et engagement de la part de tous pour dépasser rivalités et oppositions, et il requiert de se parler à partir de l’identité
la plus profonde que nous avons, celle de fils de l’unique Dieu et
créateur. »
Il y aurait certainement beaucoup à dire. J’ai été assez surpris lors
d’une rencontre avec quelques personnes dans le monde. Je leur ai
demandé s’ils avaient suivi un peu le voyage du pape. Tous en
avaient entendu parler mais aucun ne s’y était vraiment intéressé.
Pourtant c’était en milieu chrétien mais non pratiquant. Il n’en reste
pas moins que ce passage du pape François en Irak aura apporté un
plus pour la paix dans le monde et un grand signe d’espérance.
Cette semaine le 19 mars commence l’année dédiée à Saint Joseph,
voulue par le pape François. Ce sera une année pour approfondir
son encyclique « la joie de l’Amour » (Amoris laetitia). Pour nous
approprier cette année, je vous propose d’accueillir pendant une semaine une statue de Saint Joseph avec un petit livret et des images.
Inscrivez-vous au secrétariat. Le livret propose chaque jour une
prière familiale. Ce sera un bon moment pour se porter et s’accompagner dans la prière. Je vous invite chaque jour à dire une des méditations des 7 figures de saint Joseph suivi d’une dizaine du
chapelet (un Notre Père, dix je vous salue Marie et gloire au Père
et au Fils et au saint Esprit, la prière de bénédiction de la famille,
un chant de louange et bénédiction des enfants (voir le livret).)
Chaque semaine vous rapporterez la statue de Saint Joseph avec
les livrets à la messe et nous la confierons à une nouvelle famille.
Je suis sur que Saint Joseph obtiendra de nombreuses grâces pour
nous soulager.
Nous approchons de Pâques. L’habit liturgique de ce dimanche est
rose: le violet mélangé de blanc. Le blanc annonce la résurrection,
le violet nous dit que nous sommes encore en Carême mais proche
de l’arrivée. Ainsi nous nous reprenons dans nos résolutions pour
arriver vainqueur de nos tentations le jour de Pâques pour ressusciter avec le Christ.
Dans cette approche il convient de se confesser. Se confesser est
d’abord un merci au Dieu du Salut, de la réparation, du pardon que
Jésus nous a obtenu en mourant sur la croix et en ressuscitant le
troisième jour. C’est dire à Jésus à travers le prêtre , qui est sa présence, les blessures, les offenses, les péchés qui ont blessé son
cœur et celui du Père et mis un obstacle à l’action de l’Esprit-Saint
en nous. Prenez un bon temps pour relire votre vie depuis votre
dernière confession, priez l’Esprit-Saint et écrivez sur un papier ce
qui vous vient dans la tête et que l’Esprit-Saint vous aura éclairé.
Dites un acte de contrition déjà à ce moment là, et venez voir un
prêtre aux heures proposées dans la feuille d’annonces.
Cela vous paraît peut-être une démarche difficile et c’est assez
normal. Mais cette démarche est tellement bienfaisante. Elle vous
donnera de découvrir ce qu’est la vraie liberté des enfants de Dieu
par l’expérience de sa miséricorde. L’ amour infini du cœur de Jésus a soif de se répandre dans votre conscience pour vous donner
la paix. Je ne peux que vous encourager à vivre cette rencontre
avec Jésus.
Bonne confession. Je vous bénis Père Gérard.