Chers paroissiens,
En ce dimanche de la santé en pleine neuvaine à Notre Dame de Lourdes, comment ne pas rendre grâce pour tous les progrès que le siècle passé et celui qui commence ont apportés dans le domaine de la santé. Comment ne pas rendre grâce de vivre dans un pays où nous sommes pour presque toute la population assurés de pouvoir être soigné. Comment ne pas rendre grâce pour les milliers de chercheurs qui travaillent constamment pour améliorer le combat et la victoire contre les maladies. Il faut reconnaître que même s’il y a encore beaucoup à découvrir, à faire pour que nous puissions être soigné, il y a déjà beaucoup qui a été fait. Merci à tous ceux qui donnent de leur personne au-delà de leur savoir pour améliorer la vie de nos malades, personnes âgées. Jésus a passé une grande partie de sa vie publique à guérir les malades. L’évangile de ce dimanche nous le rappelle. Jésus est plein de compassion pour nos malades. En même temps il ne les guérit pas tous. Même pendant son passage sur terre il n’a pas guéri tous les malades. Nous le voyons avec un de ses plus proches amis, Lazare. Il n’intervient pas tout de suite et le laisse mourir. Les deux derniers liens essayaient de transmettre la dimension co rédemptrice de la souffrance. Jésus nous invite aussi à nous unir à sa passion. C’est mystérieux cette réalité.
Dans l’évangile nous voyons que c’est à la demande des apôtres que la belle -mère de Pierre est guérie. Nous aussi nous devons intercéder auprès de Jésus pour les malades. Il nous faut persévérer dans cette demande. Nous ne recevons pas toujours la réponse que nous désirons mais si nous sommes un tant soit peu attentif réponse toujours il y a. Cette journée de la santé nous invite également à aider la recherche. Soyons généreux pour toutes les équipes particulièrement pour ceux qui sont moins aidés. Cette journée nous invite également à être attentif à notre manière de vivre pour préserver notre santé. Il faut reconnaître combien aujourd’hui avec les réseaux sociaux il est facile de se renseigner pour nous aider à travailler sur nous-même, pour préserver notre santé et celle des autres. Le port du masque là où il est nécessaire de le porter en est certainement un beau moyen. Il est intéressant de voir dans la première lecture combien il faut crier vers le Seigneur le cri de notre souffrance. Celui-ci rejoint le cri de Jésus sur la croix: « Mon Dieu, Mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné. » La résurrection exprime bien la réponse étonnante et inattendue de Dieu. Il a fallu que Jésus passe par la mort pour que sa prière soit entendue et exaucée. C’est aussi assez souvent comme cela pour nous également. Combien il faut crier et exprimer sa souffrance pour évacuer simplement le stress qui amplifie le mal-être, le mal. Parfois écrire son ressenti douloureux, peut-être un moyen d’évacuer son mal. Mais, toujours, le crucifié est proche des souffrants, il partage cette réalité et nous invite à la vivre comme lui, dans la confiance et l’abandon. Cela n’est pas facile mais combien il faut constater que cela est source de paix, de sérénité douloureuse parfois pour soi et pour les proches.
Sachons toujours confier nos malades et nous-mêmes, quand la maladie nous atteint, à Jésus. Il nous répond toujours certes pas toujours comme nous le désirons mais toujours selon sa volonté qui est toujours bonne pour sa créature la plus belle puisqu’elle est son image et sa ressemblance: l’homme.
Ne perdons pas courage, persévérons dans l’espérance par une prière fervente et une vivante attention aux autres et à bien se soigner.
Bonne semaine, Père Gérard