Dans l’encyclique Laudato Si, le Pape François fait un constat assez pessimiste. Il pose sur le monde, sur les relations humaines et interhumaines un regard très lucide. Il nous bouscule dans nos croyances, dans notre façon de concevoir le monde, dans la façon dont on habite le monde.
Mais il y a de l’ESPOIR.
Le Pape ose dire qu’il n’est jamais trop tard pour changer les choses.
« Nous savons que les choses peuvent changer. Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés. » LS 13
L’espoir nait de la confiance, qui nait elle-même de la foi et espérer c’est croire. C’est un acte de foi, un acte de confiance en Dieu, même si le monde nous semble imparfait, incohérent et injuste selon nos critères humains.
‘Laudato Si’ donne à voir un monde en gestation, où la peur se transforme en audace, la méfiance en confiance et le repli en ouverture.
Il y a déjà d’innombrables initiatives dans le monde : circuits courts, permaculture, commerce équitable…
‘Laudato Si’ donne à ce bouillonnement de créativité un cadre, intègre et met en cohérence.
Pour s’inscrire dans la continuité de ces initiatives, le Pape François a annoncé le lancement d’une plateforme ‘Laudato Si’ qui permettra de mettre en valeur les initiatives concrètes mises en œuvre pour cette conversion à l’écologie intégrale dont dépend la survie de la planète et de l’humanité.
« L’espérance nous invite à reconnaître qu’il y a toujours une voie de sortie, que nous pouvons toujours repréciser le cap, que nous pouvons toujours faire quelque chose pour résoudre les problèmes. ». LS 61