« J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète » [14]
Le dialogue, une attitude pastorale.
Ce 5ème chapitre plus concret invite à positionner le dialogue comme moyen de pastoral :
[163] « Essayons à présent de tracer les grandes lignes de dialogue à même de nous aider à sortir de la spirale d’autodestruction dans laquelle nous nous enfonçons ».
Il est essentiel que la construction des pistes concrètes ne soit pas abordée de manière idéologique ou réductionniste.
Le dialogue sur l’environnement dans la politique internationale :
« L’interdépendance nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun », proposant des solutions « dans une perspective globale, et pas seulement pour défendre les intérêts de certains pays » [164].
Il est nécessaire d’avoir des formes et des instruments efficaces de gestion globale : « il faut un accord sur les régimes de gestion, pour toute la gamme de ce qu’on appelle les ‘‘biens communs globaux » [174].
Le dialogue en vue de nouvelles politiques nationales et locales :
Au niveau local « on peut susciter une plus grande responsabilité, un fort sentiment communautaire, une capacité spéciale de protection et une créativité plus généreuse » [179]
Dialogue et transparence dans les processus de prise de décisions :
Il est nécessaire de favoriser le développement d’une prise de décision honnête et transparente, pour pouvoir « discerner » quelle politique et initiative managériale mènent à « un véritable développement intégral » [185]
Politique et économie en dialogue pour la plénitude humaine :
La politique et l’économie doivent être au service de la vie, en particulier de la vie humaine. La protection de l’environnement ne peut être assurée uniquement sur la base de calculs financiers de coûts et de bénéfices, et des forces du marché [189-190].