Paul, Apôtre du Christ raconte de quelle manière Saul, l’impitoyable et violent bourreau des premiers chrétiens, a finalement ébranlé Rome par l’annonce de la Bonne Nouvelle à travers tout l’Empire. Mais ce film, bien plus qu’un biopic, véhicule un message qui interpelle, questionne et ne peut laisser indifférent. Il met en lumière la réponse qu’ont opposée les premiers chrétiens à la persécution : L’amour.
Et c’est étonnamment le commentaire d’un spectateur non-chrétien qui laisse deviner que cette réponse d’amour est bien le sujet central du film :
« Ce que j’ai personnellement apprécié c’est l’enseignement que le film m’a apporté. Il est quand même formidable de voir que malgré les atrocités subies (les romains éclairent les rues en faisant brûler des chrétiens, comme des torches humaines… Laissent à l’abandon les veuves et les orphelins, qui sont condamnés à mendier, et en prostituent certains…), et le doute (si Dieu existait, comment pourrait-il laisser faire de telles horreurs ?)… Car même Luc se met à douter ! Ils persistent dans la foi, et ne répondent pas à la haine par la haine mais par l’amour. Impressionnant et cela donne matière à réflexion. Il y a aussi plusieurs choses qui sont dites dans le film qui devraient me faire un peu gamberger. »
Pari réussi pour le réalisateur Andrew Hyatt, car c’est ce qu’il souhaitait montrer en réalisant cette nouvelle production.