Chers paroissiens,
Nous sommes déjà à l’avant-dernier dimanche de l’année liturgique. C’est l’occasion d’aborder le thème de la fin de ce monde comme chaque année. Thème emblématique que tout le monde redoute et qui pourtant rejoint l’actualité mondiale. Les médias internationaux relatent tout ce qui se passe sur notre planète et au-delà même. Cela ressemble à ce que relatent la première lecture : « Car ce sera un temps de détresse comme il n’y en a jamais eu depuis que les nations existent … » et l’évangile : « En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. ». Serait-ce que nous soyons vraiment à la fin de ce monde, comme le dit Jésus dans l’évangile : « nul ne connaît ni le jour, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. ». Cela pourrait nous effrayer, mais nous devrions au contraire manifester notre impatience que ces jours arrivent, car « Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.». De plus, nous qui avons reçu la grâce du baptême, il nous a dit dans le livre de Daniel, notre première lecture : « Mais en ce temps-ci, ton peuple sera délivré, tous ceux qui se trouveront inscrits dans le Livre. Beaucoup de gens qui dormaient dans la poussière de la terre s’éveilleront, les uns pour la vie éternelle… Ceux qui ont l’intelligence ( du cœur) resplendiront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont des maîtres de justice pour la multitude brilleront comme les étoiles pour toujours et à jamais. » Même si d’autres « s’éveilleront par la honte et la déchéance éternelle », nous avons Jésus-Christ.
«Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice … a mené pour toujours à leur perfection ceux qu’il sanctifie.». C’est par notre confiance totale en Jésus, vrai Dieu et vrai homme, mort et ressuscité, que nous partagerons la joie, la plénitude de la vie. Comme dit Sainte-Thérèse au moment de quitter cette terre : « J’entre dans la vie ».
Il est vrai que cette espérance désespère beaucoup d’entre nous. Nous sommes si attachés à cette vie terrestre parce que nous la connaissons, et la maîtrisons en partie plutôt que de s’ouvrir à cette espérance extraordinaire qu’est la vie en Dieu. Comme le dit le psaume : « devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices ! »
En fait où et en qui est notre Espérance ?
Belle semaine. Père Gérard.